La Manufacture des Tapis de Cogolin a dévoilé, jeudi 17 octobre 2013, sa nouvelle collection : « Ombres et Anamorphoses », « qui joue de l’illusion cinétique », explique Jean-Pierre Tortil, directeur général et artistique, lors de l’inauguration dans le show-room parisien (sur la photo, à mes côtés, devant un tapis de la nouvelle collection). Les Tapis, tissés main, ont contribué au rayonnement international de la Manufacture. 1924 : la Manufacture, spécialisée dans la sériciculture, décline. Un homme visionnaire et audacieux, Jean Lauer, rachète l’entreprise, fait appel à une main d’œuvre Arménienne, exilée de son pays pour survivre au génocide et installée à Cogolin, et la repositionne. La manufacture des Tapis de Cogolin prend son essor. La success story démarre. Les Arméniens s’intègrent et mettent à profit pour la France leur savoir-faire, inégalable. Don précieux. Mon grand-père paternel était chef d’atelier. Ma grand-mère tissait des tapis. Pas n’importe lesquels : ceux qui orneront les paquebots France, Normandie, le Palais de l’Elysée ou la Maison Blanche. Cette nouvelle collection s’inspire de l’art des années 50, graphique, géométrique. Les couleurs chatoyantes évoquent la Grande Arménie d’Anatolie. « Jeux d’ombres et d’illusions, nouvelle architecture, nouveaux motifs, un tissé plat et une nouvelle fibre ». Jean-Pierre Tortil demeure fidèle aux valeurs fondatrices de la Manufacture et poursuit l’aventure. Des pièces uniques, réalisées de manière traditionnelle sur des métiers Jacquard du 19ème siècle. Travail d’orfèvre unique au monde.
Sohw Room parisien, 30 rue des Saints-Pères, 7ème. Manufacture, 6 bd Louis-Blanc, Cogolin. www.manufacturecogolin.com