
La première fois que j’ai écouté the Cure, dans les années 80, en Bretagne, sur ces plages immenses de sable long blanc fin et l’horizon si vaste, c’était romantique, poétique et extatique. Quelque chose d’évanescent qui s’imprègne durablement, s’écoule lentement dans nos veines et régule nos battements de coeur. Aujourd’hui encore la même émotion m’étreint lorsque je réécoute A Forest, Charlotte Sometimes, Just Like Heaven, Close To Me. C’était un nouveau courant, la new wave. Une vague qui emportait l’âme et exaltait les sentiments.
Ce mois de décembre 2017, j’écoute en boucle le nouvel album de Vince Lahay et la même sensation enveloppante et vaporeuse est revenue. « Birds on the grave » : c’est un tableau de Monet ou de Turner, c’est un paysage aquatique dans la brume, c’est tendre, c’est un appel au voyage. C’est ici et ailleurs, on traverse les saisons, le temps, on marche à un rythme apaisé, seuls, la forêt autour, la mer et le vent. « Birds on the grave » : c’est la liberté. Un album organique et planant. Il a été composé… en Bretagne. Ceci explique sans doute cela. J’entends parler de folk, d’indie folk ou d'alternative wild folk et je n’ai pas envie de classer Vince Lahay dans un genre particulier, même si j’entends des influences, parfois un air de MGMT, parfois Vanessa Daou, Charlie Winston, Yael Naïm. Un choix singulier qui m’est propre ; chacun se fera son opinion. L’artiste lui-même revendique Bon Iver, Ben Howard, José Gonzalez, Ty x.

Ce que je crois surtout, c’est que Vince Lahay, depuis sa cabane construite par son père, au fond des bois de l’argoat ou de l’armor, ceux qui surplombent la mer d’Iroise turquoise ou l’Atlantique vert bleu noir scintillant, cet océan empli de légendes et de mythologies, a réussi à écrire, composer et chanter une promenade suave et acoustique, qui ressemble à un envol. Vince Lahay n'est pas seul : Tristan le Breton à la batterie et aux chœurs, Martin Chapron à la guitare électrique, Dylan James à la contrebasse et Vince Lahay à la guitare et au chant. La clé de cette ballade est sans doute aussi liée à cette complémentarité et à cet air du bout du monde.
Il émane de « Birds on the grave » quelque chose d’essentiel et d’intimiste, quelque chose de subtil qui ramène à la nature, aux choses de la vie. Le plus bel album méditatif, introspectif de cette fin d’année, un très beau cadeau de Noël.
https://soundcloud.com/vince-lahay
https://www.vincelahay.com/
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Vince Lahay - ASHES - lyric video
Ashes, taken from Vince Lahay's debut album "Birds on the grave". Release date, december 15, 2017. Alternative, indie folk music. links: web site: https://www.vincelahay.com/ facebook: ...
https://www.youtube.com/watch?v=q6JuAEJrje8&feature=youtu.be
Ahes, Vince Lahay
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Vince Lahay - ASHES (Official audio)
ASHES taken from Vince Lahay's debut album "Birds on the grave". Alternative, indie folk music. Written and composed by Vince Lahay. LINKS: Website: https://www.vincelahay.com/ Facebook: ...
https://www.youtube.com/watch?v=7VwvyBapNus&feature=youtu.be
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