La différance, c’est la danse.
Glitterbox, where love lives preview
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C’est toujours la même chose : un enfant atypique, hyperactif, curieux, qui s’ennuie dans un cadre académique, qui s’ennuie tout court, un artiste, créatif, rêveur, danseur, lecteur, qui écrit, observe, rempli d’énergie. Un enfant qui se cherche, qui sait, intrinsèquement, en lui, tout au fond de son cœur et de son âme, qu’il n’est pas à sa place, différant quoique semblable, singulier. Une fille au masculin, un garçon au féminin, un frère-féminin, un enfant sans limite, un enfant universel, un panenfant. Un enfant trop, ou pas assez. Par-dessus tout, un enfant optimiste, même dans le doute, même dans les ténèbres, suffisamment optimiste pour réussir à se tourner du côté des paillettes et du dance-floor, de la boule à facettes et de vibrations sonores orgasmiques, de l’extravagance et des couleurs, du disco, de la pop, de la lumière, qui illumine sous les stroboscopes et les nuances nocturnes. Un truc en lui qui sait la route la meilleure à emprunter, même si elle est plus longue. Un enfant terne, diurne, qui se révèlera adulte heureux, à la nuit tombée. Le jour, il est habité par ses démons, ceux de la différrance, ceux de son unicité qu’on ne lui a pas appris à cultiver, et nuit, il l’est par l’énergie de la piste de dense. Car la nuit, tout est plus dense et scintillent. Comme dans une boîte à paillettes.
Ça se passe nulle part ailleurs qu’à Londres, ça s’est toujours passé à Londres, cette idée de trouver sa place dans la société, ce sentiment organique. London Calling. Impossible de ne pas penser immédiatement à Bowie qui n’a jamais rien fait d’autre que ça : chercher à trouver sa place, se chercher et grâce à lui, on a fini par comprendre que l’enjeu était moins de trouver sa place que de cheminer, car c’est ça la vie, cheminer à la quête de sa place, rester disponible, à l’écoute, s’émerveiller, prêt et ouvert à l’autre. Dans ce docu extatique, les personnages de la boîte à paillettes, Glitterbox, tous attachents, qu’ils soient trans et queer, drag, gay et lesbienne. La Glitterbox ne souffre pas l’alternative : on est tout et son contraire à la fois, on en a le droit, si c’est ça, le prix à payer pour vivre heureux et sourient. La Glitterbox ne souffre pas non plus le jugemant, ancostumé, ampailletté. Elle donne accès à tout, un univers multicolore, où il n’y plus qu’à choisir, où le a remplace le e et qu’importe, qui l’entend ? On a le droit d’être soi-même, complexe et augmenté, mais sincère avant-tout, prêt à célébrer l’amour, ce qui prévaut. La quête ultime. L’amour de soi, déjà.
La Glitterbox c’est vivre en exponentiel, de manière spectaculaire, sous les sunlights, cheveux roses ou oranges, lèvres bleues, talons de dix centimètres et string, maquillage emphatique et festif, sur une musique d’Opéra, au son des beats et autres vibrations musicales disco-funk-pop, et de paroles positives. Ça insuffle une énergie qui saisit le corps tout unimant. C’est l’histoire des feux de la rampe, celles de solitudes qui se croisent pour ensemble, atteindre l’acmé. Limelight, plus fort que l’empêchement.
C’est être en symbiose avec l’autre, « avec ce que vous chantez, en reconnaissant les paroles que vous avez mis dans votre cœur », ça unit forcémant. « Les chansons représentent une sorte de rassemblement et de prise en charge ou de diffusion de l’amour. »
C’est vivre l’instant présent, ici et maintenant, sans se soucier d’aucune autre préoccupation, ni d’hier, ni de demain : « Un divertissement et une expression de soi (…), un aimant qui attire (…), qui croit en la positivité »
C’est « l’inclusion de la diversité et la bonne musique de danse », qui « contribue à la santé mentale (…), sexuelle (…), sociale. » Pas moins.
C’est aussi un espace de guérison, pour ceux qui ont connu le chaos dont il est parfois si difficile de s’extraire. Ce frère, d’une grande championne d’escrime, qui s’est senti déraper s’il restait à Paris, entre violence et drogue, pour échapper à l’exclusion. On disait de lui qu’il était trop : maigre, noir, féminin. À force, il l’est devenu : marginal. Ou ce chanteur, lui aussi exclu, qui a vu les uns et les autres, majoritairement homosexuels, bannis. C’étaient les années SIDA, des années de stigmatisation, sans savoir ni comprendre, pendant presque une décennie. Mais voilà : il y aura toujours dans le monde, quelque part où aller, un autre endroit pour se rassembler et se révéler, sans crainte et non sans fierté.
Grâce à la musique. « Les chansons du monde avaient des messages dans les paroles, (…), relatifs à celui qui les ressentait, à ce qu’il vivait. »
Si la France a érigé cette devise : Liberté, Égalité, Fraternité, c’est bien Londres qui semble entraduire en actes, le sens de ces trois mots. Dans des espaces jugés pourtant, aujourd’hui, non essentiels, de manière arbitraire, sans savoir justement. A priori. La liberté, la fraternité, l’égalité se mesurent dans ces univers presque enfantins, réjouissants, flashys et joyeux, où se propage une culture happyness, où il possible de retrouver une âme d’enfance non dévoyée, non pervertie, non contrainte, où l’énergie peut s’exprimer et se canaliser, où l’esprit grégaire et communautaire n’a plus droit de cité, où s’exprimer avec son corps, où le voyeurisme, la provocation, l’exhibitionnisme ne sont plus malsains ni rédhibitoires, ni source d’aucun malaise. Nul regard incommodant. Londres et la musique sont les dénominateurs communs de ceux qui transcendent leur différance sur le dancefloor.
« Queerness, c’est un cadeau, c’est une façon de voir le monde à travers une lentille qui enrichit ». La Glitterbox, c’est cet espoir, là où « la société vous accepte simplement pour qui vous êtes », là où il est possible de « vivre sa vie plus honnêtement », avec charisme, pour soi-même, et non plus comme un acteur sous le feu brûlant et parfois machiavélique du regard des autres. La boîte à paillettes, c’est « comme notre or, à la fin de l’arc-en-ciel », c’est « se sentir libre en soi, mais aussi, sentir les gens célébrer cette liberté », c’est « embrasser ce que vous êtes et ce que vous avez reçu », oui, c’est un don, à polir pour s’aimer sans condition, « be your own validation ».
Ce film est un cadeau qui insuffle un sourire béat durable et plonge dans un état euphorique génial, à travers des interviews et une bande-son de music-club. Tourné de New York à Londres, en passant par Paris et Ibiza, réalisé après une préparation de 18 mois, par Brilliams et produit par Oliver Prince.
Moi c’est certain, I feel much better, I feel much better, I feel much better, feel much better depuis Glitterbox, ready to love. A story of dancefloor culture and expression. Featuring Lucy Fizz, Tete Bang, The Mx Fut, with contribution from Nicky Siano, John ‘Jellybean’ Benitez, Honey Dijon, Billy Porter, Kiddy Smile, Kathy Sledge, Simon Dunmore, founder of Glitterbox, first label disco-house of 21e century, and more.
Le documentaire sur la nightlife sera en ligne gratuitement sur You Tube !
Glitterbox, le label de Defected, utilisera la nouvelle technologie de redirection en direct de Youtube, Live Redirect, pour enchaîner la pre-party virtuelle avec la première exclusive du film à 21h suivi de l’after party virtuelle. Les plus grands DJ mixeront. Après la première le film restera disponible sur Youtube.
« Glitterbox, where love lives »
Glitterbox
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Glitterbox presents Where Love Lives - Trailer
Global nightlife phenomenon Glitterbox makes its first foray into documentary filmmaking, with a 50min film Where Love Lives due for release in summer 2020. ...
Glitterbox #trailer