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Une quête de liberté inconditionnelle, à travers le regard d'un âne, sur une une musique anxiogène, hypnotique ou lyrique. Le montage est aussi oppressant que poétique. Cette quête croise toute la beauté du monde et toute la sauvagerie de l'humanité. C'est parfois beau à couper le souffle, parfois sanglant à hurler. Jusqu'au bout du bout du bout (horrible), l'âne "hi han" pour la liberté, sensible et résolu. Il s'en va sur la route, comme Jack Kerouac.
En suivant EO dans ce road movie, au hasard Balthazar, on n'en aime que davantage les animaux et on ne peut rester indifférent quant au prix qu'ils ont à payer pour exister libres. Une quête et une conquête universelles, nobles, tout aussi humaines qu'animales. Raconter une histoire sans dialogues, par le prisme de l'animal, de son regard qui procure tant d'émotions, sera toujours éloquent que n'importe quel cruel et bestial reportage factuel, pour éveiller les consciences.
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