#Maïwenn a réalisé un film génial, moderne et classique, singulier -à son image et historique, sur le transfuge de classes et ses conséquences, une ode à l’amour et au temps présent, sans se soucier du reste. Le casting est impeccable. Le scénario : pas moins. L’ensemble est très équilibré. On rit autant qu’on pleure. On s’émeut et on rage. On piétine et on vibre. En filigrane il est question de parité et de diversité. Ce film, au sujet et aux personnages atemporels, est un condensé de vie. Les images et la musique sont magnifiques.
Johnny #Depp, The XV, est royal et malicieux, fastueux et tendre, rempli d’humanité. Maïwenn s’est évidemment fait très plaisir, un plaisir gonflé qu’elle partage à l’excès et ça fonctionne. On s’émerveille à son rythme : Jeanne du Barry sait s’imposer et se retirer, subjuguer et se résoudre, tout en restant curieuse et disponible.
Maïwenn du Barry is the new #prettywoman qui escalade avec panache l’escalier du #mépris, pour mieux l’en dépasser, qu’importe la rumeur.
Pierre Richard, Pascal Greggory, Melvil Poupaud, Noémie Lvovsky, Marianne Basler, et finalement tous, sont à la fois justes et caricaturaux, bons ou odieux, généreux ou cruels. Benjamin Lavernhe est l’acteur qui monte, tout en discrétion, tellement présent et touchant. Chacun est à sa place exacte.
Ce film est la somme d’une personnalité exigeante et déterminée, d’un long apprentissage au service d’un propos, d’une destinée qui se conquiert et d’un intime transcendé.