L’amour et les forêts adapté au cinéma par Valérie Donzelli, et Audrey Diwan pour le co-scenario, du roman de Éric Reinhardt (Gallimard) coupe littéralement le souffle. Assez vite, quand on y réfléchit a posteriori, pendant et longtemps après le film.
Valerie Donzelli a raison en interview : Virginie Efira s’efface derrière son personnage. On oublie Virginie et Blanche (comme Rose) est suffocante. L’actrice est magistrale. De la liberté et la mer à l’emprise et les forêts.
On reconnaît désormais la mise en scène de Valérie Donzelli : joyeuse et musicale, légère, avant de déclarer la guerre.
Ce film légitime définitivement un univers artistique singulier, poétique et aérien mais cette fois-ci, c’est vraiment la guerre. Une guerre sordide dont on peut être victimes, tellement facilement.
Melvil Poupaud est effroyable, sans violence physique et au cœur d’une intimité absolue qu’il a créée : l’emprise est encore plus redoutable.
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